jeudi 18 décembre 2008

Fruits du marché de Noël


Et oui... J'ai osée !
Cela datait de l'enfance où la phrase ultime des colères maternelles était :
" Tu finiras comme François ! "
Elle a bloquée pas mal de choses cette petite phrase qui vous trotte dans la tête trente ans durant. Je me suis achetée pas mal de matériaux et de textures diverses aux fils des années. J'ai testée pas mal de formes d'expression mais jamais au grand jamais la... Peinture à l'huile.

Bon sang de bois !
Avec mes quelques euros de bénèf' j'ai due passée trois heures chez mon "marchand de couleurs" à regarder, comparer puis décider du matériel de base qu'il me fallait pour explorer ce nouveau terrain. Et depuis... Je ne quitte plus mon chevalet ! C'est un vrai régal ! Juste comme çà, pour mon plaisir, je m'éclate avec mes couleurs, les odeurs... Juste comme çà... Pour le plaisir.

Lorsque je peint, plus rien existe ! Ça faisait très longtemps que je n'avais ressentie cette sensation de "faire tomber les murs." La dernière fois, ce devait être avec la terre et les masques...

Ah parents... Parents... Qui donc sommes-nous pour tancer nos enfants de nos pires craintes et interdire ainsi l'accès d'une découverte possible ?! Mais peut-être, petite mère que si tu ne m'avais pas dit à travers cette phrase maudite de faire attention au fléau qui tomba sur François, peut-être n'aurais-je pas aujourd'hui la joie et le bonheur de dire les choses ainsi !
Je t'aime.

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