Un Samedi soir comme un autre...

J'ai plutôt une grande envie de changement en ce moment. Les réalités me pèsent.
Je garde une grand-mère cette nuit.
Il y a internet. J'en profite pour écrire quelques mots.
Aujourd'hui, c'était mon second jour de congé.

Je suis allée au vernissage d'une expo près d'Angoulême : " Les ateliers " à Mareuil. Un très beau lieu où neuf artistes se sont regroupés pour pourvoir exposer, échanger. Pas de leader ni d'administration. Juste un groupe d'amis... C'est bien.
Le principe est d'inviter un artiste hors groupe par expo plus un des neuf et un jeune créateur soit trois formes de travail sur un même temps et dans un même espace.
J'y ai retrouvée quelques personnes, mon passé (me rattrape toujours.) J'y ai aussi découvert les photos d'une jeune photographe plasticienne dont la démarche a réveillée chez moi quelques souvenirs.
Je me cherche toujours et ne réussirais sans doute jamais à trouver une réponse qui me satisfasse. En discutant avec l'amie qui m'avait invitée à ce vernissage, l'évidence me sautait à nouveau au visage... A quelle forme est-ce que je me rattache ? Comment définir mon travail ?
Je n'en sais toujours rien. Viviane me disait en rigolant que de toute façon, cet univers dans lequel j'erre est indéfinissable ! Et elle a bien raison... Si, elle a rajoutée qu'on pouvait l'inscrire dans une forme baroque.
Nous sommes le matin. Je fini cet article et vais rentrée pour donner à manger aux chats puis, direction boulot. Je viens de relire ce texte. La seule chose que je peux inscrire c'est qu'il est vitale pour moi de créer, de préserver ma bulle de matières et de couleurs. Que c'est grâce à elle si je traverse mon quotidien grisâtre et que je rêve de gagner ma vie avec mes formes.